Le théâtre au Palais Royal

Gustave Quinson, ancien professeur de dessin à Marseille, vient s’installer à Paris et fait carrière comme directeur de théâtres : celui du Palais-Royal, celui des Champs-Élysées, les Bouffes Parisiens, Théâtre Édouard VII, Théâtre de l’Abri… Il a comme régisseur, Edmond Roze auquel, un beau jour, un certain Gregoire, photographe des célébrités aux «générales» des théâtres parisiens  lui présente Charles …
Quinson a installé, sous le Palais-Royal, une petite salle qu’il baptise «L’Abri» et demande à l’artiste de créer les décors pour la revue «1918», de Lucien Boyer et Albert Willemetz  qu’il va y faire jouer. On y voit Alice Cocea qui fait ses débuts de comédienne. La presse en parle abondamment. C’est le point de départ d’une étroite et chaleu­reuse collaboration entre Quinson et Charles. Par la suite, celui-ci se voit confier les décors et l’affiche pour «Phi-Phi».

Quinson fait réaliser par ATAMIAN les décors et affiches de toutes les pièces qu’il monte dans ses différents théâtres. Et, pour se l’attacher plus sûrement, il établit un contrat de deux ans : l’artiste devra assister aux répétitions pour prendre des croquis…Il sera payé 3.000 francs par mois, plus deux mois de vacances payées. C’est le pactole ! Cela lui permet (enfin !) de mettre de l’argent de côté, d’acheter du matériel de peintre et d’appro­cher de très près les vedettes du moment : Victor Bouchez, Arletty, Dranem et d’autres qui viennent poser dans son atelier. Il crayonne des pages et des pages de croquis dont d’étonnants portraits de Marguerite Moreno..

Le décorateur-affichiste travaillera ainsi pour «Hercule à Paris» (1919), pour «Troublez-moi» (1924), avec le comédien Dranem qui deviendra un ami, pour «Embrassez-moi» (1923), «Un homme nu» (1924), «Quo Vadis ?» (1925) «Le trou dans le mur» (1929), «La maison d’en face» (1932)…

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