1922, Le Midi (Toulon, Le Revest)

1922-1924-1928, Le Midi, Toulon, Le Revest

L’année commence mal pour la famille Atamian. Au mois de février, un feu de cheminée se déclare dans leur appartement contigu à l’atelier du peintre. Il faut abattre le mur mitoyen pour combattre l’incendie.
Maud et Raymonde, qui habitent chez leurs parents, quittent les lieux et vont retrouver leur sœur Fernande installée au Revest-les-Eaux, près de Toulon. Fernande attend son premier enfant, Valérie, l’épouse de Charles décide de les rejoindre pour aider sa fille à accoucher. Pour payer le voyage on emprunte 2000 francs à des amis, Charles les rejoint, on attend la naissance, Charles peint…
Cette attente permet à l’artiste de brosser un portrait ensoleillé de sa fille Raymonde, assise devant la maison familiale. Elle porte une robe et un chapeau confectionnés par sa sœur Fernande, très douée pour la couture et le dessin.
Pendant son séjour au Revest, Charles peint une série de toiles chez ses enfants, à Toulon et ses environs. Onze d’entre elles seront exposées l’année suivante (avril 1923) chez Georges Petit, galerie concurrente de la Galerie Allard…
Dans les jours qui suivent la naissance de sa petite fille, Charles se rend au lieu-dit « le barrage » où coule une petite rivière. Il y peint un tableau très différent, dans sa facture, de ce qu’il a peint précédemment, état d’âme, il est maintenant grand-père, ou essai de faire autre chose ?

1924, Gustave Quinson, directeur du théâtre du Palais Royal de 1924 à 1926, embauche Charles comme décorateur-affichiste. En 1925, il invite l’artiste et sa famille à venir passer un mois de vacances dans sa propriété de Cassis, près de Marseille. Charles peint plusieurs toiles que Quinson lui achète pour décorer sa villa.

En mai, Charles décide de passer son permis de conduire, d’après les propos de Raymonde, sa fille, « il connaît une « huile » à Nice qui le lui fera avoir ». A 56 ans, le 19 mai 1928, il obtient ce permis, mais il ne conduira jamais. Charles fait le portrait du haut personnage à qui il le doit et le lui offre. Toujours selon Raymonde, ce portrait se trouverait au musée de la ville de Solothurn en Suisse, lequel n’a pas trouvé trace de cette toile.
Il peint quelques toiles qu’il exposera à la Galerie Simonson à Paris. Une autre toile du marché de Nice se trouvait chez des amis du peintre en 1989, mais il n’en existe qu’une mauvaise photographie.

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