Après avoir fait ses études primaires au lycée français de Constantinople jusqu’en 1886, grâce à son oncle, le Pére Afker, Supérieur des Jésuites, il entre à 14 ans au collège Moorat Raphael des pères Mekhitaristes àVenise.

En Octobre 1892, Charles Atamian, vient de recevoir ses diplômes de fin d’études et entre à 20 ans à l’Academia, l’Ecole des Beaux-Arts de Venise.

Pendant deux ans, en compagnie d’Edgard Chahine, il suit les cours d’Antonio Ermolao Paoletti et non Panletti comme bien souvent indiqué. Le monastère arménien de San-Lazzaro à Venise conserve un dessin d’école de chacun d’entre eux ainsi que 4 toiles offertes par la petite fille du peintre.
Antonio Ermolao Paoletti peignait principalement de scènes de genre vénitien , rappelant Bamboccianti, sur la vie des enfants et des femmes , ainsi que des travaux d’art sacré pour les églises de la Vénétie.

Ne serait-ce pas le souvenir des sujets préférés de son professeur Paoletti, les élégantes vénitiennes et les enfants jouant dans la rue, qui sont à l’origine des nombreux Saint-Gilles peuplés de jeunes femmes et d’enfants.

A la fin de ses études, Charles maîtrise parfaitement gouache et aquarelle.
1894, Il retourne à Constantinople, pour devenir en octobre, le responsable de la fabrication des céramiques du Palais Dolma Batché et Yildiz, au service du Sultan Abdul HAMID.
De 1894 à 1897 il travaille donc essentiellement à créer des faïences mais aussi des plats, signés « atam » représentant notamment Mahmoud II, Selim et Abdul Mejid.
Selon son ami, le peintre Raphael CHICHMANIAN, il aurait participé, en 1896, à une exposition à Pera , quartier de Constantinople où habite sa famille. Son travail ne reçoit que très peu d’accueil.

Cette pratique du dessin, de l’aquarelle et de la gouache lui permettrons de réaliser  plus tard ses nombreuses illustrations et projet de décoration théâtrale.

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